À la suite de délibérations concordantes des conseils municipaux, le 12 juin à Saint-Just, le 14 à La Chapelle-Réanville et le 27 à Saint-Pierre d'Autils, le trois communes ont demandé leur fusion sous le régime des communes nouvelles. La commune nouvelle de la Chapelle-Longueville est créée le 1er janvier 2017, et regroupe les communes de La Chapelle-Réanville, de Saint-Just et de Saint-Pierre d'Autils qui deviennent des communes déléguées. Son chef-lieu se situe à Saint-Just.
Découvrez ci dessous l'histoire du village de Saint-Just :
Saint-Just est un village de 1335 habitants situé dans le canton de Pacy-sur-Eure. Il constitue le hameau le plus important de la Chapelle-Longueville. La mairie principale de la commune se situe dans le village de Saint-Just, place de l'église.
Saint-Just s’étend, de la rive gauche de la Seine jusqu’au plateau des Madries, sur 431 hectares dont 130 de forêt et 130 de culture.
L’une des grands attraits touristiques de Saint-Just est son château construit à la fin du XVI° siècle dont le parc est labellisé "jardin remarquable". La grande avenue qui y conduit est bordée de platanes vieux de plus de 120 ans : elle est classée à l’inventaire des Monuments historiques.
La paroisse de Saint-Just fut consacrée, dès l’année 1025, à l’abbaye de Jumièges par le Duc Richard II de Normandie. Mais au siècle suivant elle passa dans les dépendances de l’abbaye de Fécamp. En 1370, elle est citée comme église paroissiale. De l’édifice médiéval ne subsistent que des vestiges: baies en tiers point (15ème siècle) au chevet, fondations de murs sous le sol de l'église actuelle. En 1611 est élevée la tour carrée, au Nord de l’église (clocher actuel).
En 1866, la nef Est a été presque entièrement reconstruite en briques tant son état était délabré. à cette occasion ont été découverts des cercueils de pierre contenant des ossements humains et des vases. Sur la façade, dans une rosace, figurent, l’inscription "Venite Adoremus" et la date 1866.
On accède au clocher par un escalier hélicoïdal de 31 marches de pierre et de 16 en bois. Le clocher pouvait recevoir 3 cloches. Une seule y demeure : elle a été bénite en 1879 et se nomme "Léonine-Marthe-Laure".
À l’intérieur de l’église sont, entre autres, à mentionner :
- deux peintures sur bois du XVIII° siècle, représentant l’une un évêque, l’autre un archevêque,
- une toile (tableau) exécutée en 1850 représentant l’agonie du Christ au Jardin des Oliviers,
- un autre tableau (seulement présent dans la sacristie) présentant Saint-Vincent, patron des vignerons, atteste de l’importance – depuis longtemps passée - de la vigne sur le territoire communal.